Description
Note de lecture. – « Poésie »
Le « il y avait » devient l’équivalent du « je me souviens » pérecquien, comme un opérateur de lisibilité, le moyen d’une construction mémorielle : « il y avait le rire oublié des fontaines ». L’évidence du vécu impose sa transparence de cristal. Cette poésie est toute fraîcheur et émotion quand elle fait l’inventaire des certitudes. Modalisons, comme le « il y avait » se modalise dès que l’on sort de la « ville blanche » : « il y avait peut-être les caravanes ». Marc Kober
Annie Dana : Née à Alger, Annie Dana vit désormais à Paris. Elle commence des études de philosophie à la Sorbonne, puis devient comédienne et enseigne l’art dramatique. Éprise de lecture, sa passion des textes la conduit à l’écriture. Elle publie deux fictions romanesques, « Éblouie » (1981) et « L’oracle inversé » (1983) aux Éditions Rupture et enregistre à France Culture une pièce de théâtre « Odyssea » (1984).
Depuis une vingtaine d’années, elle écrit des nouvelles pour des revues, anime des ateliers de théâtre et d’écriture, notamment en prison, et propose des lectures publiques, explorant les ressorts du souffle et de la voix.
Il y a 4 ans, grâce à la rencontre d’un éditeur qui lui fait confiance, elle s’engage avec enthousiasme dans la pratique de la langue poétique. Trois recueils se succèdent :
« Pépins de Cupidon », « La signature du temps » et « Il y avait ».