Description
Ce livret est d’une écriture nourrie des mots d’autres poètes :
leurs propos, titres d’ouvrages et citations sont en italiques.
Rencontre avec deux grands artistes contemporains, Antoine
Emaz et Gérard Titus-Carmel, qui consolide ces rencontres de
mots avec ses dessins Petites Retombes .
James Sacré est en amitié avec leur oeuvre depuis longtemps. Il ne
nous fait pas visiter leur atelier mais il parle d’un mur de livres,
d’une nuit des mots – pour encore une fois s’approprier le blanc du
papier : l’encre et l’écriture ne mènent-ils à nouveau qu’à l’effacement de ce
blanc virginal ? Malgré la parole de l’autre ; vers quelle nuit ?
Ndé
James Sacré.
L’enfance (naissance en 1939) et l’adolescence à la ferme des
parents en Vendée. Puis l’Ecole normale d’instituteurs de
Parthenay. Départ pour les Etats-Unis en 1965 (enseignement à
l’université de Smith College dans le Massachusetts). Nombreux
séjours en France, en Italie et au Maroc. En 2010 retour en
France à Montpellier.
Le premier livre est publié en 1965. Des poèmes sont donnés à
lire dans la revue Promesse (La femme et le violoncelle, 1966), dans
un volume collectif de la collection Ecrire (Graminées, 1968).
Coeur élégie rouge paraît au Seuil en 1972 et Figures qui bougent un
peu chez Gallimard en 1978. Puis, à partir de 1981 de nombreux
livres sont édités par André Dimanche (Une fin d’après-midi à
Marrakech,1988, America solitudes, 2010), et chez d’autres éditeurs :
le Dé bleu, Obsidiane, beaucoup chez Tarabuste (où je participe
au comité d’entretien de la revue Triages), Le Castor astral, La
Dragonne…
Quelques livres autour de l’écriture des poèmes : La poésie, comment
dire ? (André Dimanche, 1993) ; D’autres vanités d’écriture
(Tarabuste, 2008) ; Parler avec le poème (La Baconnière, 2013).
Poésie : quelque chose entre le coeur (son corps, sa mémoire et
son désir) et le monde, entre le coeur et les mots. Quelque chose
dans les mots : si c’est un battement de la vie ou du dictionnaire,
quelqu’un me dira bien.
On trouvera plus de données biobibliographiques à la fin de
Figures qui bougent un peu et autres poèmes, Poésie/Gallimard, 2016
ou dans James Sacré, par Alexis Pelletier, Editions des Vanneaux,
« Présence de la poésie », 2015. J.S.