Description
Luce Guilbaud.
Peintre, poète, agrégée d’Art plastique. Enseignante d’Art plastique en lycée et collège. Rencontre les élèves pour des animations sur la poésie, des ateliers d’écri- ture dans les établissements scolaires, bibliothèques, théâtres.
Pris Yves Cosson de l’Académie de Bretagne et des Pays de Loire 2018.
Premières publications depuis 1975 : Aux éditions, Saint Germain des Prés. Le Dé bleu. Le Pont de l’Epée. La Bartavelle. Tarabuste. Les Petits classiques du grand Pirate. Alain Benoît. Encres vives Etc…
A participé à de nombreuses revues, anthologies, livres pour la classe, livres d’artiste.
Plonger dans cette Perspective flottante, c’est oublier la carte postale de la côte vendéenne pour entrer dans un paysage à la fois personnel et intemporel, c’est faire une sorte de voyage initiatique au fil de l’eau. Luce Guilbaud nous entraîne ainsi à la recherche de ses racines, aux sources de l’enfance aussi bien qu’à l’assaut des vagues océanes, en passant par la mystérieuse complexité du marais où se mêlent si intimement la vie et la mort. De quoi se perdre parfois au milieu des anciens repères aujourd’hui disparus, le rivage ayant changé de place ; de quoi se retrouver aussi, entre civelles que l’oncle rapportait dans des seaux et aigrettes migrantes peuplant l’estuaire. L’histoire et la géographie sont imbriquées, la mythologie nous accompagne, La fée Mélusine organise des randonnées en canoë, à deux pas de la légende : J’inventais des strophes d’aquarelle… Pas vraiment étonnant si l’on se souvient que Luce est aussi plasticienne : peintre et poète s’associent d’ailleurs pour « déborder » du cadre : Les farfadets (qui) courent de nuit / sautent les fossés / ils rient de leurs éclats d’étoiles. Par moments, on songe à la Lorelei
d’Apollinaire…
Cadou, lui, écrivait que Nul ne guérit de son enfance. En s’interrogeant furtivement sur la transmission ou sur les traces que nous laissons derrière nous, Luce Guilbaud
garde intactes ses capacités d’émerveillement…
Jean-Claude Touzeil.